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Mieux comprendre les biais cognitifs en médiation

Découvrez des clés simples et concrètes pour mieux comprendre la médiation et naviguer les conflits avec clarté et sérénité.

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Un mécanisme naturel… mais piégeux
En médiation, il est essentiel de prendre conscience d’un phénomène qui nous concerne toutes et tous : les biais cognitifs. Ces mécanismes mentaux automatiques influencent en permanence notre manière de percevoir les situations. Ils nous aident à trier rapidement l’information, mais peuvent aussi fausser notre jugement. Apprendre à les repérer, chez soi comme chez les autres, est une compétence clé pour mieux communiquer et désamorcer les tensions.
Le biais de confirmation : voir ce qu’on veut voir
Parmi les biais les plus courants en médiation, on retrouve d’abord le biais de confirmation. Il s’agit de notre tendance naturelle à privilégier les informations qui confirment nos croyances, tout en écartant celles qui les contredisent. Par exemple, dans un conflit de voisinage, une personne peut se focaliser uniquement sur les témoignages qui vont dans son sens, sans entendre ceux qui nuancent sa position. Prendre le temps de se demander : « Et si j’essayais de voir ce qui pourrait me donner tort ? » permet d’ouvrir un espace de dialogue plus honnête.
 Le biais d’ancrage : la première impression domine
Un autre biais fréquent est le biais d’ancrage. La première information entendue, ou le premier récit d’un conflit, influence fortement notre interprétation de la suite. Même si l’on entend ensuite d’autres versions, la première reste souvent dominante dans notre esprit. En médiation, cela peut freiner l’écoute active et l’ouverture à la complexité de la situation. Il est donc utile de se poser la question : « Suis-je encore influencé·e par ce que j’ai entendu en premier ? »
 biais de disponibilité : l’impact des souvenirs récents
Enfin, le biais de disponibilité nous pousse à accorder plus de poids aux expériences qui nous viennent facilement en mémoire. Un médiateur ou une médiatrice ayant récemment accompagné plusieurs séparations conflictuelles pourrait, sans le vouloir, anticiper le pire dans un nouveau dossier familial. Cette projection inconsciente peut altérer la neutralité nécessaire au processus de médiation. Interroger cette impression en se demandant : « Est-ce que ce cas me rappelle une situation récente ? » peut aider à rétablir une posture plus juste.
Cultiver une posture lucide et bienveillante
Ces biais sont naturels et universels. L’enjeu n’est pas de les supprimer, mais d’apprendre à les observer avec bienveillance. Cette pratique régulière de lucidité permet de renforcer la qualité de l’écoute, de créer un espace plus équitable pour toutes les parties… et d’ouvrir la voie à une résolution plus apaisée des conflits.
Vous vous demandez comment ces réflexes mentaux influencent vos conflits — et comment mieux les gérer ?
Découvrez-en plus sur notre page dédiée à la médiation ou contactez Dialogues pour en parler en toute confidentialité, sans engagement.

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